La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique très contraignante au quotidien car elle perturbe fortement les fonctions motrices. La kinésithérapie fait partie des options les plus pertinentes pour préserver la qualité de vie des personnes atteintes.
La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique, qui correspond à la destruction progressive de certains neurones dans le cerveau. Les symptômes peuvent varier d’un patient à l’autre, mais il s’agit essentiellement de perturbations des fonctions motrices, ce qui rend cette maladie très handicapante au quotidien. Malheureusement, cette pathologie n’est pas en baisse ; son incidence a même particulièrement augmenté ces dernières années. Si les causes exactes de la maladie de Parkinson sont encore mal connues, il existe heureusement des options de traitement pour préserver la qualité de vie des personnes atteintes ; la kinésithérapie fait partie des plus pertinentes.
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A ce jour, on ne connaît toujours pas l’origine exacte de la maladie de Parkinson. Cependant, des facteurs de risque ont été identifiés : il en existe deux principaux, l’hérédité et les facteurs environnementaux.
Plusieurs études se sont penchées sur les facteurs de risque les plus susceptibles de favoriser la pathologie. Parmi les pistes les plus probantes se trouvent :
Les formes purement génétiques de la maladie sont minoritaires ; elles ne représentent que 5 à 10% des cas.
Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont liés à la baisse de la production d’un neurotransmetteur, la dopamine, dans la région du cerveau responsable du mouvement. En découlent des manifestations comme :
Il faut savoir que la maladie de Parkinson est une pathologie évolutive, qui s’installe lentement. En effet, les neurones dopaminergiques commencent à disparaître avant l’apparition des symptômes. Cela peut se manifester par des signes avant-coureurs relativement discrets, comme une fatigabilité importante, une tendance à la dépression, ou une baisse de productivité dans les tâches quotidiennes. La micrographie (écriture qui devient plus petite) est un autre symptôme courant, souvent méconnu des patients et de leur entourage.
La prise en charge en kinésithérapie est un aspect majeur du traitement de la maladie de Parkinson, parmi les plus utiles pour lutter contre les symptômes. Dès que le diagnostic est posé, la rééducation doit commencer, pour permettre aux patients d’améliorer leur qualité de vie et de préserver leur autonomie.
L’objectif des séances est multiples : limiter les raideurs et les contractures, conserver une bonne musculature, apprendre ou réapprendre les gestes de la vie quotidienne, améliorer la marche..dans l’ensemble, il s’agit de maintenir le patient en mouvement, les personnes atteintes de Parkinson ayant tendance à rester immobiles par souci de confort, ce qui ne tarde pas à nuire à leur bien-être ainsi qu’à leur autonomie.
Pendant la consultation, le patient pratique un certain nombre d’exercices, en lien avec les activités qu’il doit effectuer au quotidien. Bien sûr, le type et l’intensité des exercices sont adaptés à chaque patient et aux manifestations de la pathologie, car les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre. Aussi, le kinésithérapeute prévoit un programme d’exercices que le patient pourra réaliser chez lui, pour entretenir les progrès réalisés pendant les séances.
La rééducation donne généralement de très bons résultats ; elle permet aux patients de reprendre confiance en eux, en limitant l’impact de la maladie sur leur vie quotidienne.
Le principal objectif du traitement est de compenser la baisse de la production de dopamine, c’est pourquoi les médecins prescrivent des médicaments dits dopaminergiques. Ces traitements ne sont pas anodins ; ils doivent être pris quotidiennement, et la dose revue régulièrement en fonction de l’évolution des symptômes. En effet, les effets secondaires des dopaminergiques sont nombreux : nausées, vomissements, troubles du comportement marqués par des phénomènes d’addiction…En parallèle, la rééducation est indispensable.
Enfin, il est possible d’avoir recours à la chirurgie pour traiter la maladie de Parkinson. L’opération consiste à implanter des électrodes dans certaines zones du cerveau ; cependant, c’est une solution qui se pratique encore rarement, et qui nécessite un suivi des plus minutieux.
Comme pour beaucoup de pathologies neurologiques, le diagnostic de la maladie de Parkinson n’est pas simple. Il repose essentiellement sur la prise en compte des symptômes rapportés par le patient lors de la consultation. Des examens d’imagerie (IRM, scanner, scintigraphie cérébrale) peuvent être demandés, mais ils ne sont pas indispensables ; un autre point important consiste à écarter les autres causes possibles des symptômes rapportés. En général, le diagnostic est posé par un médecin neurologue.
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