Relativement fréquente chez le nourrisson, l’instabilité de hanche l’est moins chez l’adulte, chez qui elle entraîne un certain nombre de problématiques : en particulier des douleurs, et un risque accru d’arthrose précoce.
En jargon médical, on parle de dysplasie de la hanche pour désigner tout un ensemble de malformations de l’articulation de la hanche, responsables de sa laxité, voire de sa luxation. C’est une problématique congénitale, liée à un mauvais développement de la hanche lors du développement du fœtus. Cette anomalie est généralement dépistée et traitée à la naissance; mais il arrive qu’elle soit découverte seulement à l’âge adulte.
Comment pouvons nous vous aider?
L’instabilité de hanche est souvent d’origine génétique ; les nouveaux-nés dont les membres de la famille ont été atteints font donc l’objet d’une surveillance accrue.
Il existe aussi des facteurs de risque liés aux circonstances de l’accouchement, notamment :
Pour prévenir au mieux la dysplasie, les bébés concernés par un ou plusieurs de ces facteurs de risque sont examinés aussi tôt que possible.
Chez le nourrisson, les signes d’une instabilité de la hanche sont parfois difficiles à observer ; l’examen clinique du médecin, complété par une échographie, sont nécessaires pour la dépister.
Chez l’enfant plus âgé, la boiterie ou la marche sur les orteils sont des symptômes évocateurs. L’enfant peut aussi souffrir d’une anomalie de courbure de la colonne vertébrale, qui diffère d’une scoliose.
A l’âge adulte, les symptômes d’une dysplasie de hanche ne sont pas spécifiques ; le problème est généralement découvert de manière fortuite, chez des patients qui se plaignent de douleurs mécaniques, ou qui passent une radiographie pour une autre pathologie.
Chez le nouveau-né souffrant de luxation congénitale de la hanche, le suivi en kinésithérapie pédiatrique est indispensable. Cette rééducation poursuit trois objectifs :
Cela en passe par des mobilisations et exercices spécifiques, adaptés à l’âge et aux capacités du nourrisson. Pour les enfants plus grands, en âge de marcher, la rééducation comprend tout un travail d’aide à la marche et à la position debout : exercices de coordination, reprogrammation neuro-musculaire, stabilité bipodale…
Le rôle du kinésithérapeute est aussi de conseiller les parents sur les bons réflexes à adopter pour prévenir les malformations.
Chez l’adulte, la dysplasie de la hanche fait généralement l’objet d’un traitement chirurgical ; elle est donc également suivie d’une rééducation. Celle-ci comporte des exercices musculaires et articulaires, et doit permettre une réduction des contraintes exercées sur la hanche, afin de prévenir les douleurs et l’arthrose.
Pour les nouveaux-nés, le traitement de la luxation congénitale de la hanche se fait en deux temps :
Tout est fait pour éviter le traitement chirurgical, qui est suivi du port d’un plâtre volumineux pendant plusieurs mois, entraînant une gêne à la fois locomotrice, hygiénique et psychologique.
Pour les adultes, les médicaments contre la douleur peuvent apporter un soulagement temporaire, mais ils ne règlent pas le problème de fond. Les anomalies anatomiques de la hanche sont donc traitées par chirurgie, avec deux options possibles :
La prothèse de hanche est généralement réservée aux patients de plus de 50 ans, qui sont moins actifs que les plus jeunes. En effet, une activité importante entraîne un risque accru de descellement.
Chez le nourrisson, un examen clinique rigoureux a lieu dès la naissance, avec des manœuvres spécifiques effectuées par le médecin. Celui-ci recherche notamment :
Si l’enfant est en âge de marcher, une boiterie sera recherchée. L’examen clinique est généralement complétée par une échographie, qui permet de confirmer le diagnostic et peut être effectuée dès l’âge de 2 mois sans risque pour le bébé.
Chez l’adulte, la pathologie est dépistée par radiographie. Cet examen permet d’observer les malformations à l’origine de l’instabilité de la hanche, mais aussi l’arthrose précoce qui en résulte. Les radiographies sont indispensables pour évaluer la sévérité de la dysplasie, et déterminer le choix du traitement.
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