Les blessures sportives sont fréquentes, mais elles sont aussi évitables. Le travail de force en endurance générale est un excellent moyen de prévenir toutes sortes de traumatismes.
Les séances d’endurance de force sont pertinentes dans le cadre de la prévention des blessures et de l’amélioration des performances. Supervisé par le kinésithérapeute, cet entraînement s’adresse aux sportifs désireux d’améliorer et de sécuriser leur pratique.
Améliorez votre force
Les sportifs peuvent travailler différents types de force :
Cette dernière désigne la capacité à résister à des charges qui dépassent de 30% votre charge maximale.
L’entorse de la cheville est une blessure courante, en effet la cheville est une articulation vulnérable. C’est une blessure redoutée des sportifs, à la fois pour son imprévisibilité et le temps d’arrêt qu’elle entraîne. Le travail en force-endurance permet de prévenir efficacement les blessures de la cheville, en particulier l’entorse. En effet, les exercices pratiqués peuvent tout à fait cibler le renforcement des muscles de la cheville. Pour une prévention complète autour de la cheville, ces exercices peuvent être complétés par un travail d’équilibre et de proprioception.
Les blessures du genou (tendinopathies, ruptures tendineuses) sont fréquentes dans le monde du sport, et souvent rencontrées en rééducation. L’épaule est une autre articulation souvent douloureuse ou blessée, qui peut bénéficier de ce type de programme. L’entraînement en force-endurance est également indiqué après une blessure touchant le dos, le coude ou encore le membre inférieur. De nombreux traumatismes peuvent être prévenus par ce type d’entraînement !
Ce programme répond à plusieurs objectifs, d’où sa pertinence dans le cadre de nombreux sports. Plus la discipline pratiquée sollicite la force-endurance, plus ce type d’entraînement est important.
Le travail en force-endurance permet notamment :
Il améliore également les qualités du squelette, car le travail musculaire contribue au maintien voire à l’augmentation de la densité osseuse. C’est donc un bon moyen de prévenir l’ostéoporose. La pratique de cet entraînement améliore également les capacités cardio-vasculaires, ce permet de prévenir toutes sortes de pathologies, et de moins s’essouffler lors de la pratique sportive.
Tout programme d’entraînement commence par un bilan initial, qui permet au kinésithérapeute d’évaluer votre condition physique et votre risque de blessure. En effet, le contenu des séances dépend des caractéristiques du patient, il n’y a pas de programme standard.
Le bilan initial comporte un interrogatoire, qui permet d’en savoir plus sur votre pratique sportive (notamment le niveau et la fréquence d’entraînement). Cet interrogatoire s’accompagne d’une série de tests qui évaluent :
A partir de ces éléments, le kinésithérapeute est en mesure d’établir un programme d’entraînement personnalisé. La force-endurance peut être travaillée avec toutes sortes d’exercices : à poids de corps, sur des machines de musculation, avec des poids, contre résistance… Par exemple, une séance peut comporter quelques minutes d’échauffement sur rameur ou vélo elliptique, suivi par un parcours de renforcement musculaire sur des appareils comme la presse.
Par rapport aux blessures sportives, le rôle de la kinésithérapie est à la fois curatif (guérison et réentraînement) et préventif. La prévention des blessures est toujours personnalisée, c’est-à-dire focalisée sur le profil de risque du patient. Ce profil est réévalué au fil du temps pour adapter l’entraînement. Enfin, la prévention des blessures ne se limite pas à l’entraînement : celle-ci prend en compte l’ensemble de l’hygiène de vie du sportif, en particulier son alimentation.
Contrairement à la plupart des coachs sportifs, le kinésithérapeute est un professionnel de santé, qui possède une expertise poussée des traumatismes du sport et de leur rééducation. L’entraînement supervisé par un kinésithérapeute prend toujours en compte le risque de blessure, et permet de le réduire au maximum. Bien sûr, cette prise en charge prend également en compte l’optimisation des capacités et des performances du sportif.
Cet entraînement n’est pas censé provoquer de douleur. Les programmes sont conçus pour être progressifs, et toujours en-dessous du seuil de douleur des patients. Cela ne signifie pas que les exercices ne sont pas exigeants physiquement, car ils le sont ! Mais ils sont également indolores.
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