Rééducation des lésions du labrum

Situé au niveau de la hanche, le labrum peut souffrir de lésions douloureuses et gênantes. Les pathologies du labrum peuvent faire suite à un traumatisme bien identifié, ou découler d’une succession de micro-traumatismes de la hanche. Dans tous les cas, une consultation médicale est fortement recommandée ; des séances de kinésithérapie sont souvent prescrites suite au diagnostic.

Les traitements des douleurs au labrum à Paris | Institut de kinésithérapie | Châtenay-Malabry | Hauts-de-Seine (92)

Quelques généralités sur les pathologies du labrum

Parfois appelé bourrelet de la hanche, le labrum acétabulaire est un fibro-cartilage dont le rôle au sein de l’articulation est indispensable. En effet, il forme un joint circulaire au niveau de la tête du fémur, qui joue un double rôle d’amortisseur de la hanche et d’élément de stabilisation.

 

Les chutes, accidents sportifs et autres traumatismes de la hanche peuvent endommager le labrum plus ou moins sévèrement : celui-ci peut se retrouver abîmé, fissuré, voire carrément désinséré. Il arrive aussi que les lésions du labrum soient liées à des micro-traumatismes répétés, dans des sports comme la danse où les positions extrêmes sont fréquentes.

 

Dans certains cas, les lésions du labrum ne sont pas symptomatiques. Cependant, chez la majorité des patients, elles entraînent des douleurs, ainsi qu’une gêne plus ou moins importante lors de la marche. Blocages, craquements et autres symptômes se manifestent également pendant la pratique sportive, toutes conséquences qui amènent à consulter un médecin.

 

L’examen clinique ne suffit pas à différencier une lésion du labrum d’autres pathologies de la hanche, c’est pourquoi des examens d’imagerie sont généralement pratiqués. En fonction de l’ampleur des douleurs et de la gêne, le patient peut être orienté vers un traitement médical ou chirurgical de la pathologie. Dans les deux cas, des séances de kinésithérapie sont généralement prescrites. Elles permettent au patient de retrouver une fonction optimale du membre inférieur, ainsi qu’une marche normale sans gêne ni douleur. Quant aux sportifs, ils sont accompagnés vers une reprise progressive et sans risque de leurs activités favorites.

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