Les douleurs de la fesse sont fréquentes, et peuvent correspondre à plusieurs pathologies ; les tendinites, les douleurs d’origine musculaire et la compression du nerf sciatique sont parmi les plus courantes.
Les fesses sont constituées de trois muscles : le petit, le moyen et le grand fessier. Ces muscles sont reliés au fémur et au bassin, qui forment l’articulation de la hanche. En langage médical, les douleurs fessières sont appelées fessalgies ; relativement courantes, ces douleurs sont généralement d’origine musculaire, osseuse ou névralgique.
Comment pouvons nous vous aider?
Parmi les pathologies les plus fréquentes responsables de douleurs aux fesses, on peut mentionner :
Dans certains cas, ces douleurs ne viennent pas de l’appareil locomoteur mais d’une pathologie ano-rectale (abcès, hémorroïdes…). Les personnes qui souffrent de lombalgie (douleur dans le bas du dos) constatent parfois une irradiation de leur douleur jusque dans la fesse.
On peut aussi évoquer le syndrome du piriforme, parfois appelé “sciatique tronquée”. Ce syndrome correspond à une compression du muscle piriforme, ou muscle pyramidal du bassin, qui entraîne une irritation du nerf sciatique.
Hormis les traumatismes et les pathologies viscérales, la plupart de ces troubles sont favorisés par :
Tous ces facteurs de risque sont évalués lors du diagnostic.
D’une pathologie à l’autre, la localisation exacte de la douleur et ses caractéristiques peuvent varier.
Si la douleur est d’origine nerveuse (névralgie sciatique) elle irradie à l’arrière de la cuisse, parfois dans la jambe et jusqu’au pied. Elle s’accompagne de fourmillements, d’un engourdissement et d’une sensation de brûlure.
En cas de tendinite du moyen fessier, tous les mouvements qui impliquent une mise en tension du tendon peuvent entraîner des douleurs : cela va de la simple marche aux montées et descentes d’escalier, sans oublier bien sûr la course à pied, qui devient difficile voire impossible.
Quant aux fractures, elles se manifestent par une douleur vive au niveau de la fesse ou de la hanche ainsi qu’une impotence fonctionnelle partielle ou totale. Les fractures du bassin sont généralement graves, associées à des complications vasculaires, urinaires ou neurologiques importantes.
Dans cette zone du corps, il faut aussi savoir que les fractures de fatigue sont fréquentes, surtout chez les sportifs. Moins brutales qu’une fracture classique, elles peuvent passer inaperçues pendant un certain temps. Les fractures de fatigue se manifestent par des douleurs fessières plus ou moins fortes, qui apparaissent uniquement pendant l’activité physique.
La durée et les modalités de votre rééducation dépendent de la cause de votre douleur, identifiée lors du diagnostic.
Les massages des muscles fessiers, ainsi que les techniques de physiothérapie antalgique (cryothérapie, ondes de choc) sont très utilisées pour soulager les douleurs d’origine musculaire ou tendineuse. Il s’agit là de la partie symptomatique du traitement ; l’objectif de la kinésithérapie est aussi et surtout d’intervenir sur les causes, et de prévenir les récidives de la pathologie.
C’est pourquoi une grande partie de cette prise en charge est consacrée à des exercices de renforcement musculaire, à la réadaptation sportive, à la correction de la posture, sans oublier l’éducation thérapeutique.
En cas de fracture du bassin ou du sacrum, la kinésithérapie est indispensable ; cette prise en charge est longue (plusieurs mois) et divisée en deux phases : avant et après la consolidation de la fracture.
En dehors du cas particulier des fractures graves, la plupart des douleurs fessières peuvent être traitées sans recours à la chirurgie.
En général, le traitement de ces pathologies associe :
En cas de sciatique ou de syndrome du piriforme, lorsque les douleurs sont particulièrement fortes, des infiltrations de corticoïdes peuvent être réalisées.
Si votre problème est lié à un trouble digestif chronique entraînant des symptômes ano-rectaux, une rééducation peut être proposée. Elle est effectuée chez un kinésithérapeute spécialisé, qui utilise des techniques et du matériel spécifiques. Cette prise en charge est complétée par des mesures d’hygiène de vie et d’alimentation, visant la régularité du transit intestinal.
La chirurgie est rarement indiquée en cas de fessalgie ; on la réserve aux lésions graves (fractures) ainsi qu’aux douleurs rebelles, handicapantes, et qui résistent aux traitements de première intention.
L’examen clinique, réalisé par le médecin lors de la première consultation, constitue la base du diagnostic. Cette évaluation est complétée par une série de questions sur les activités du patient, ses symptômes, et les circonstances d’apparition de la douleur.
A l’issue de la consultation, le médecin peut déjà se faire une idée de l’origine des douleurs ; cependant, des examens sont souvent nécessaires pour la confirmer, et pour observer les lésions. En général, des radiographies du bassin sont effectuées, parfois complétées par une IRM ou une échographie.
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