L’expression “coup du lapin” est employée pour désigner un traumatisme cervical. Tous les coups du lapin ne provoquent pas de douleurs et dans certains cas, les symptômes apparaissent tardivement, ce qui peut compliquer le diagnostic.
L’expression “coup du lapin” est employée pour désigner un traumatisme cervical, qui survient le plus souvent lors d’un accident de voiture, typiquement un changement brutal de vitesse ou un choc arrière. La tête vacille, ce qui peut endommager les vertèbres, les muscles, et d’autres éléments du cou. C’est donc un problème relativement fréquent ! Dans la majorité des cas, les lésions sont bénignes ; cependant, en cas de douleur, mieux vaut consulter un médecin, qui pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie.
Comment pouvons nous vous aider?
En langage médical, le coup du lapin peut être défini comme une cervicalgie aiguë post-traumatique. Les circonstances d’apparition typiques sont les suivantes : lors d’une collision par derrière, l’occupant de la voiture est d’abord enfoncé violemment dans son siège ; puis il est projeté vers l’avant. Et c’est précisément ce mouvement en « coup de fouet » (d’où le nom de « whiplash » donné à ce traumatisme chez les Anglo-Saxons), qui provoque le coup du lapin. En fonction des cas, celui-ci peut être plus ou moins sévère.
Pour comprendre le mécanisme plus en détail : le choc arrière est à l’origine d’un transfert d’énergie au cou par des mécanismes d’accélération–décélération vers l’avant, l’arrière et/ou sur les côtés, ce qui peut conduire à des lésions des os, ou des tissus mous.
Dans cette situation, le rachis (la colonne vertébrale) est en fait déformé en « S » et deux phases se succèdent :
Tous les coups du lapin ne provoquent pas de douleurs. Si des symptômes doivent se manifester, les plus courants sont :
Certains patients se plaignent également de troubles visuels (flou visuels) et/ou auditifs. Il n’y a pas de règle générale, chaque personne peut développer un ou plusieurs de ces symptômes, en fonction du traumatisme et de ses caractéristiques.
Il est bon de souligner que dans certains cas, les symptômes apparaissent tardivement, ce qui peut compliquer le diagnostic.
Après un coup du lapin ou en présence de symptômes, la première chose à faire est de consulter votre médecin. Celui-ci vous prescrira certainement quelques séances de kinésithérapie.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées, de manière conjointe :
Dans tous les cas, il importe de maintenir votre niveau habituel d’activité physique. Les techniques de rééducation qui reposent sur une mobilisation précoce sont les plus efficaces, que ce soit à court terme ou à long terme.
Le choix du traitement va dépendre de la sévérité du coup du lapin. Lorsque ce dernier est mineur, l’immobilisation du cou est déconseillée ; vous pourrez alors poursuivre vos activités normales, à condition bien sûr que les mouvements du cou soient raisonnables, à la fois en amplitude et en fréquence.
En cas de douleurs persistantes, qui s’accompagnent d’une limitation de vos mouvements, une consultation chez le médecin est vivement recommandée.
Pour soulager vos douleurs, le médecin pourra vous prescrire des médicaments antalgiques, des anti-inflammatoires ou encore des myorelaxants. Dans certains cas, une approche psychologique et comportementale peut s’avérer utile. Contrairement à une idée reçue, le port d’un collier cervical (minerve) est rarement requis, voire inefficace. En effet, il est plutôt recommandé de continuer à solliciter les cervicales pour faciliter la guérison.
En revanche, si le traumatisme est sévère, et si votre médecin suspecte une lésion ligamentaire possiblement grave, il faut mettre en place une orthèse avec appui occipital et mentonnier. Et ce pour une durée d’environ 6 semaines, ce qui correspond au temps de cicatrisation habituel d’une entorse.
Le diagnostic est parfois compliqué à poser pour deux raisons :
Lors de la consultation, votre médecin vous examine et détermine avec vous :
Si le diagnostic de cervicalgie commune est retenu, il est inutile de faire des examens complémentaires. Par contre, en cas de coup du lapin, un bilan d’imagerie est préconisé.
On effectue généralement des radiographies du cou et de la tête, pour vérifier l’absence de fracture des vertèbres cervicales, ou d’autres lésions graves. S’il existe des signes de maladie sous-jacente, votre médecin pourra aussi vous prescrire un scanner ou une IRM.
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