Le principal symptôme de l’épaule raide est bien sûr la perte d’amplitude articulaire dans un ou plusieurs plans de l’épaule. Elle survient le plus souvent après un traumatisme ou une opération de l’épaule.
La raideur d’épaule est un motif fréquent de consultation chez un médecin généraliste, un médecin du sport ou encore un kinésithérapeute. Elle survient le plus souvent après un traumatisme ou une opération de l’épaule. Elle est gênante dans les activités de tous les jours Son traitement consiste la plupart du temps en une prise en charge par un kinésithérapeute qui restaure peu à peu la mobilité de l’épaule. Il est aussi possible de réaliser certaines actions préventives pour éviter l’apparition de la raideur d’épaule.
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L’épaule raide est aussi appelée fréquemment par le corps médical ou paramédical épaule gelée ou capsulite rétractile. Comme ses différentes dénominations l’indiquent, la caractéristique principale de l’épaule gelée est la raideur de l’articulation de l’épaule dans ses différents plans.
L’épaule est l’articulation la plus mobile du corps humain. Elle bouge dans tous les sens, et sur une très grande amplitude en temps normal : sur 180° par exemple pour son élévation. Lorsqu’elle perd en mobilité, cela peut donc être très contraignant.
La raideur d’épaule survient particulièrement chez les personnes entre 40 et 60 ans, et plus souvent chez les femmes que chez les hommes.
Le principal symptôme de l’épaule raide est bien sûr la perte d’amplitude articulaire dans un ou plusieurs plans de l’épaule. Habituellement l’élévation de l’épaule est de 180°. On considère que l’épaule est raide si cette amplitude est diminuée d’au moins 40°, mais surtout quand elle est gênante pour réaliser certains gestes du quotidien.
Mais le déficit d’amplitude articulaire n’est pas le seul symptôme permettant de diagnostiquer une capsulite rétractile ou épaule raide. En général, la raideur est associée à des douleurs lors de l’utilisation de l’épaule, voire au repos.
L’amplitude est limitée dans les mouvements actifs (lorsque la personne mobilise elle même son épaule) comme passifs (lorsqu’une tierce personne mobilise son épaule).
La raideur d’épaule survient généralement :
Lorsqu’il y a un traumatisme ou une inflammation sur l’épaule, l’épaule est moins mobilisée du fait de la douleur. Cette diminution de la mobilité entraîne un épaississement et une perte de souplesse des tissus conjonctifs de l’articulation. Ces modifications tissulaires occasionnent à leur tour une raideur. Le patient est alors dans un cercle vicieux d’enraidissement. Un traitement est nécessaire pour en sortir si l’évolution naturelle n’est pas favorable.
Avant tout traitement d’une épaule raide, un bilan complet s’impose. Il est généralement réalisé par un médecin généraliste, un médecin du sport, un kinésithérapeute ou encore un chirurgien orthopédique. Ces professionnels de santé observent l’épaule mais aussi l’ensemble du corps du patient : membre supérieur controlatéral, rachis cervical, etc. Le bilan comprend :
Une fois ce bilan réalisé, un traitement peut être proposé. Il consiste dans l’immense majorité des cas en une prise en charge en kinésithérapie. Les kinésithérapeutes mettent en place des solutions pour à la fois :
Les techniques utilisées sont diverses : physiothérapie à visée antalgique ou parfois curative, mobilisation manuelle ou par arthromoteur, exercices, éducation thérapeutique, etc. La rééducation se poursuit sur plusieurs semaines jusqu’à une amélioration significative des paramètres observés lors du bilan initial. Elle dure en général entre 4 et 12 semaines, à raison de 2 à 5 séances par semaine.
La prise d’antalgiques par voie orale est parfois nécessaire. L’infiltration est quelquefois proposée. Dans de très rares cas, une opération chirurgicale peut également être suggérée.
La raideur d’épaule survient quand l’épaule est immobilisée trop longtemps. Même lorsque l’épaule est fracturée, l’immobilisation stricte et continue du membre supérieur est rarement nécessaire. Il est toujours possible de mobiliser a minima le coude par exemple.
Pour prévenir la raideur d’épaule, il faut donc veiller à mobiliser le plus souvent possible son bras dans les amplitudes permises en fonction de la pathologie. La supervision d’un kinésithérapeute peut être nécessaire pour être certain de respecter les bonnes amplitudes.
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