La bronchiolite du nourrisson correspond à une infection des petites bronches. Dans 80% des cas, elle est d’origine virale. Les complications graves peuvent être traitées en partie par la kinésithérapie respiratoire, sur prescription du médecin.
La bronchiolite du nourrisson correspond à une infection des petites bronches, due à des virus contagieux et fréquemment rencontrés. Cette atteinte commence généralement par un simple rhume couplé à une toux, et qui peut parfois s’accompagner de sifflements. Généralement bénigne, elle peut néanmoins entraîner des complications graves chez les enfants les plus fragiles, notamment les très jeunes ou encore les prématurés. Si votre bébé est concerné, sachez que la kinésithérapie respiratoire fait partie des traitements possibles, sur prescription du médecin.
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Dans 80% des cas, la bronchiolite du nourrisson est d’origine virale, et liée au virus respiratoire syncitial. Toutefois, il arrive aussi qu’elle soit bactérienne ou parasitaire. Dans tous les cas, il s’agit d’une affection extrêmement contagieuse, ce qui explique les chiffres mentionnés ci-dessus.
Il semblerait aussi que la bronchiolite soit favorisée par l’urbanisation, la promiscuité, et la mise en collectivité précoce des enfants.
Le plus souvent, la bronchiolite débute par une simple infection des voies respiratoires, c’est-à-dire un rhume, qui ne tarde pas à s’aggraver. Dans sa forme bénigne, qui est la plus courante, la bronchiolite guérit d’elle-même en une dizaine de jours ou même moins. Cela dit, la toux peut persister un peu plus longtemps. Parmi les symptômes les plus fréquents de la bronchiolite du nourrisson se trouvent :
Dans un deuxième temps apparaissent des difficultés respiratoires : le nourrisson respire moins bien, de manière plus rapide et superficielle ; sa respiration est sifflante ; il peut aussi éprouver des difficultés à s’alimenter au biberon. Ces symptômes sont souvent impressionnants ; cependant, à part si votre bébé est prématuré, très jeune (moins de 3 mois) ou particulièrement fragile en raison d’une maladie chronique, il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
La kinésithérapie respiratoire comprend un ensemble de techniques permettant de désobstruer le nez et les voies respiratoires encombrées de votre nourrisson. Pendant la séance, le kinésithérapeute utilise des manipulations spécifiques pour aider l’enfant à tousser, et libérer sa respiration en évacuant les sécrétions.
La consultation en kinésithérapie commence systématiquement par un bilan clinique complété par un interrogatoire des parents, sans oublier des précautions d’hygiène élémentaires. Le bilan clinique permet au kinésithérapeute de choisir les techniques les plus adaptées au cas particulier de votre enfant ; sachant que l’option de ne rien faire ou de rediriger le nourrisson vers votre médecin fait toujours partie des choix possibles.
En kinésithérapie respiratoire, il existe plusieurs techniques :
Le rôle du kinésithérapeute est aussi de surveiller l’évolution de la pathologie, et d’en informer le médecin traitant. Il peut également conseiller les parents sur les règles d’hygiène à appliquer, ainsi que toutes les actions à mettre en place pour améliorer le confort du nourrisson et limiter les facteurs aggravants.
Le traitement de la bronchiolite du nourrisson se fait généralement à la maison, grâce à quelques mesures expliquées aux parents par le médecin. Notamment :
L’hospitalisation n’est indiquée qu’en cas de fragilité de l’enfant, s’il est très jeune (moins de 3 mois) ou si l’infection s’aggrave ; elle n’est en aucun cas systématique. Quant à la kinésithérapie, c’est au médecin de décider si des séances sont nécessaires, et d’en prescrire le cas échéant.
Pendant la consultation, le médecin procède à un examen clinique du bébé, qui lui permet de constater les symptômes de la bronchiolite. L’auscultation pulmonaire fait notamment entendre des râles, ainsi qu’une respiration sifflante.
S’il s’agit d’un premier épisode de bronchiolite, et en l’absence de complication, la radiographie pulmonaire n’est pas indiquée.
Pour faciliter la prise en charge des nourrissons et éviter de recourir systématiquement à l’hospitalisation, la Haute Autorité de Santé recommande de classer les bronchiolites en trois niveaux de gravité :
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