Cicatrices

Une cicatrice est la conséquence d’un processus de réparation des tissus, qui ont été endommagés à la suite d’un traumatisme. Dans bien des cas, la cicatrice gêne la rééducation, car elle peut entraîner un certain nombre de blocages.

Cicatrices, les causes et traitements, Institut de kinésithérapie | Châtenay-Malabry | Hauts-de-Seine (92)

Généralités

De nombreux événements de la vie peuvent laisser des cicatrices sur le corps. Qu’elles soient anciennes ou récentes, chirurgicales ou accidentelles, ces marques sont pour de nombreuses personnes le reflet de moments douloureux. Cela les rend d’autant plus difficiles à assumer au quotidien. Heureusement, votre kinésithérapeute peut vous aider à améliorer l’aspect de vos cicatrices, grâce à des technologies comme le Cellu M6.


Diminuer vos douleurs

Pourquoi ai-je une cicatrice ?

Une cicatrice est la conséquence d’un processus de réparation des tissus, qui ont été endommagés à la suite d’un traumatisme musculaire, articulaire, d’une chirurgie, d’une fracture, ou encore d’une brûlure.

Les tissus fibreux sont peu élastiques, c’est pourquoi ils créent des adhérences en réponse au traumatisme tissulaire. Dans bien des cas, la cicatrice gêne la rééducation, car elle peut entraîner un certain nombre de blocages : un blocage circulatoire d’abord, qui se manifeste par un œdème (gonflement), mais aussi un blocage mécanique dû aux adhérences, entraînant une limitation articulaire. Il est donc important de mobiliser la cicatrice dès que possible, ce qui va permettre de limiter les adhérences et drainer les alentours.

Quels sont les symptômes et conséquences d’une cicatrice ?

On distingue généralement quatre grands types de cicatrices, identifiables grâce à leur apparence :

  • Normale : il s’agit d’une cicatrice fine, sans relief, indolore et légèrement rouge
  • Hyper inflammatoire : lorsque la cicatrice est rouge, douloureuse, élargie et légèrement tuméfiée
  • Hypertrophique : c’est-à-dire épaissie, rouge et boursouflée
  • Chéloïde : ici, il s’agit d’une cicatrice hypertrophiée de plus de 1 an, qui s’est développée par prolifération excessive de collagène, entraînant une extension incontrôlée du bourgeon

Les conséquences d’une cicatrice sur la vie du patient sont multiples. Elles sont d’abord d’ordre esthétique et psychologique, car la cicatrice n’est pas toujours acceptée et peut entraîner des problématiques de confiance en soi.

En plus de ces préoccupations esthétiques, les cicatrices peuvent parfois rester sensibles et engendrer des troubles fonctionnels. Elles peuvent par exemple limiter l’amplitude d’une articulation, d’où la nécessité de consulter un kinésithérapeute pour rééduquer les tissus traumatisés.

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie pour le traitement des cicatrices ?

La kinésithérapie des cicatrices peut être indiquée dans de nombreux cas :

  • Exérèses chirurgicales
  • Tumorectomie
  • Curage ganglionnaire
  • Chirurgie réparatrice
  • Peau irradiée
  • Cicatrices post cancer du sein

Sachant qu’il ne s’agit pas là d’une liste exhaustive. En kinésithérapie, deux méthodes sont principalement utilisées pour atténuer les cicatrices : la massothérapie et l’endermologie. Ces traitements sont très efficaces, mais pour cela ils doivent bien sûr être adaptés au type de cicatrice pour lequel vous consultez. C’est pourquoi la connaissance de la physiologie et de la pathologie de la cicatrisation permet aux kinésithérapeutes d’indiquer certaines techniques et d’en contre-indiquer d’autres.

La massothérapie est surtout indiquée pour soulager les inconforts liés à une intervention chirurgicale. Différentes techniques peuvent être employées, avec pour objectif le drainage de l’œdème, la diminution des adhérences (qui sont responsables de la sensation de tiraillement et de raideur), et l’amélioration de la souplesse de la peau. Voici quelques-unes des techniques de massage les plus courantes :

  • Drainage lymphatique manuel
  • Palper-rouler
  • Relâchement myofascial (massage des tissus profonds, fasciathérapie)
  • Application d’une pression douce et progressive avec les doigts

L’endermologie est l’autre grande technique employée pour le traitement des cicatrices, des brûlures et des tissus musculaires endommagés en kinésithérapie. Cette technologie, conçue et brevetée par la société française LPG Systems, consiste à utiliser deux rouleaux motorisés afin de simuler un massage en palper rouler. Une aspiration est aussi réalisée durant la séance, pour permettre aux rouleaux de masser en profondeur. L’endermologie se pratique grâce au dispositif Cellu M6, réservé à des professionnels ayant été formés à son utilisation. Ce dispositif permet de réduire efficacement la fibrose, et de redonner une bonne trophicité aux tissus lésés en cas de cicatrice hypertrophique.

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Quels sont les autres traitements pour atténuer les cicatrices ?

En plus de ces différentes techniques, d’autres options sont possibles pour le traitement de vos cicatrices. C’est par exemple le cas des crèmes, qui sont efficaces à condition d’être appliquées aussi tôt que possible, pendant la phase de cicatrisation. En particulier, les crèmes réparatrices à base de zinc sont souvent recommandées. L’application locale de corticoïdes peut aussi être indiquée pour les cicatrices qui restent inflammatoires au-delà de plusieurs mois.

Certains médecins peuvent aussi vous proposer des injections de collagène, directement dans la cicatrice à l’aide d’une aiguille. Toutefois, ce traitement peut provoquer des réactions allergiques. Les injections de stéroïdes, le laser, le peeling ou encore la dermorestauration sont d’autres techniques envisageables.

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