Le lumbago est une atteinte musculaire. On parle de lombalgie, car c’est la zone des vertèbres lombaires, celles situées dans le bas du dos, qui est concernée. La lombalgie peut être chronique, ce qui est souvent long à traiter ; ou aiguë et passagère.
Le lumbago, souvent appelé “tour de reins” dans le langage courant, est une problématique bien connue ! Malgré ce sobriquet, cette douleur soudaine du dos, provoquée par un mouvement brusque, n’a rien à voir avec les reins ; il s’agit d’une atteinte musculaire. On parle de lombalgie, car c’est la zone des vertèbres lombaires, celles situées dans le bas du dos, qui est concernée. La lombalgie peut être chronique, ce qui est souvent long à traiter ; ou aiguë et passagère. C’est ce dernier cas que l’on appelle lumbago, et qui nous intéresse ici. Très courant, généralement bénin, le lumbago est néanmoins à l’origine de nombreuses consultations médicales.
Ne laissez pas vos douleurs vous gâcher la vie
Techniquement, le lumbago correspond à une contracture incoercible des muscles du bas du dos. Dans la vie quotidienne, nombreuses sont les situations qui peuvent le provoquer !
Généralement, les patients consultent pour un “tour de reins” :
Le port de charges lourdes est une explication qui revient très souvent. Toutefois, il faut savoir que nous ne sommes pas tous égaux devant la lombalgie aiguë ; certaines personnes sont plus à risque que d’autres.
Parmi les principaux facteurs de risque se trouvent :
Ces différents facteurs peuvent aussi expliquer le développement d’une lombalgie chronique.
Le lumbago est facile à identifier. Il se caractérise par une douleur brutale, localisée dans le bas du dos. Cette douleur apparaît après un effort, un faux mouvement ou l’une des autres causes listées plus haut. Souvent, les patients rapportent une sensation de “craquement” au niveau du dos lorsque le traumatisme se produit.
La douleur est le principal symptôme de la lombalgie aiguë, mais pas le seul. Elle s’accompagne d’un blocage, dû à la contracture musculaire, qui impose parfois aux patients d’adopter une position antalgique (qui limite la douleur) voire de s’allonger.
Même si le lumbago est généralement bénin, les symptômes sont notables et invalidants, ce qui pousse la plupart des patients à consulter un médecin.
La plupart des lumbagos disparaissent spontanément au bout de 3 à 10 jours ; ce n’est pas une pathologie inquiétante. Cependant, si le problème de fond n’est pas corrigé, votre épisode de lombalgie aiguë peut se transformer en lombalgie chronique. Les douleurs se font alors plus longues, et parfois plus intenses, avec un impact non négligeable sur votre vie sociale et professionnelle.
Pour éviter cela, il importe de corriger les déséquilibres qui ont permis à l’épisode douloureux de se produire : problèmes de force, de souplesse, ou encore de posture. C’est pourquoi les séances de kinésithérapie ont toute leur place dans votre prise en charge !
En séance, votre kiné vous proposera différents exercices afin de :
L’idée étant non seulement de réduire les symptômes, mais de traiter les causes en amont, pour une guérison durable.
Contrairement à une croyance répandue, le repos n’est pas recommandé en cas de lumbago. En effet, le repos amoindrit la fonction musculaire, ce qui ne ferait qu’accentuer le problème. Il importe donc de reprendre vos activités au plus tôt, en vous faisant aider par votre médecin et votre kiné.
Pour soulager les douleurs du lumbago, votre médecin pourra vous prescrire :
Dans certains cas rares, seulement si la douleur est très intense, des injections de corticoïdes peuvent être indiquées. En général, un lumbago ne dure pas plus de 4 semaines.
La chirurgie n’est envisagée que dans de très rares cas, seulement pour les lombalgies chroniques, et lorsque tous les traitements médicaux ont échoué.
Les signes d’une lombalgie aiguë sont faciles à repérer. Pour poser le diagnostic, votre médecin procédera à un interrogatoire, suivi d’un examen clinique. L’examen permet de préciser les symptômes recueillis lors de l’interrogatoire , et de repérer d’éventuels signes de complications. Pour une lombalgie commune, aucun élément supplémentaire n’est requis.
C’est seulement en cas de doute qu’on vous demandera d’autres examens, notamment :
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