Un accident vasculaire cérébral (AVC) n’est jamais anodin. Dans la majorité des cas, les AVC laissent des séquelles importantes, notamment l’hémiplégie, qui demande une prise en charge pluridisciplinaire longue.
Un accident vasculaire cérébral peut être défini comme une souffrance cérébrale soudaine, causée par un défaut d’irrigation du cerveau. La zone du cerveau qui n’est plus irriguée se retrouve endommagée, ce qui peut avoir des conséquences importantes, passagères ou permanentes. Parmi les conséquences les plus fréquentes d’un AVC se trouve l’hémiplégie, qui correspond à la paralysie partielle ou totale d’un côté du corps.
Comment pouvons nous vous aider?
Comme dit plus haut, un AVC se produit lorsqu’une partie du cerveau n’est plus irriguée (ou trop peu). Cela peut être la conséquence :
Les facteurs de risque qui favorisent ces accidents sont l’hypertension artérielle, l’obésité, le cholestérol, le diabète ou encore le tabagisme. Les personnes souffrant d’arythmie cardiaque sont également plus à risque.
Lorsque le cerveau est endommagé, il lui est impossible de transmettre aux muscles les informations nécessaires au mouvement, ce qui entraîne une paralysie d’une ou plusieurs parties du corps, du même côté : c’est l’hémiplégie.
Si c’est l’hémisphère droit qui est atteint, la paralysie se situe du côté gauche du corps ; si l’atteinte concerne l’hémisphère gauche, l’hémiplégie touche le côté droit du corps.
Cette atteinte correspond à la paralysie d’une jambe, d’un bras, ou encore du visage. Dans certains cas, ce sont deux ou trois de ces zones corporelles qui sont concernées.
La paralysie n’est pas le seul symptôme. Les patients hémiplégiques souffrent fréquemment :
Aussi, l’hémiplégie s’accompagne souvent de ce que l’on appelle l’héminégligence, un trouble dans lequel le patient oublie ou néglige la moitié de l’espace qui l’entoure. On parle aussi de négligence spatiale unilatérale.
Enfin, les patients sont souvent fatigués, et souffrent d’un déficit d’attention et/ou de concentration.
La kinésithérapie est un pilier de la prise en charge des patients hémiplégiques. En général, il s’agit d’un traitement long, qui peut s’étendre sur plusieurs années.
L’objectif de cette rééducation, qui peut avoir lieu à l’hôpital, en centre de rééducation ou à domicile, est d’améliorer les mouvements que l’hémiplégie rend difficiles ou impossibles. Par des exercices spécifiques, le patient apprend à mobiliser la partie atteinte du corps, pour gagner progressivement en autonomie.
Ces mouvements ne visent pas tant le renforcement des muscles, que l’amélioration de leur commande par le cerveau. Plus le membre paralysé est sollicité, plus les connexions se développent dans le cerveau pour rétablir un fonctionnement plus proche de la normale. C’est ce que l’on appelle la plasticité cérébrale, qui est encouragée par les exercices effectués lors des séances.
La prise en charge initiale en cas d’AVC relève de l’urgence médicale. Le patient est accueilli dans un service d’urgences, l’objectif étant d’éviter l’arrêt respiratoire et les complications.
Dans un deuxième temps, l’essentiel du traitement repose sur la rééducation, qui est à la fois motrice, cognitive et sensorielle. Quasiment tous les patients peuvent obtenir une amélioration, qu’elle soit partielle ou totale ; mais cela demande un accompagnement pluridisciplinaire, plus ou moins long selon les personnes.
En plus du kinésithérapeute, les professionnels suivants interviennent dans la prise en charge de l’hémiplégie :
L’intervention d’un orthoptiste peut aussi être indiquée en cas de troubles oculaires.
Le diagnostic d’AVC est posé aux urgences. Un médecin neurologue prescrit une batterie d’examens pour confirmer qu’il s’agit bien d’un accident vasculaire cérébral, identifier sa cause et localiser la zone du cerveau endommagée.
Les examens indispensables sont :
Des examens complémentaires peuvent être effectués, notamment :
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