Traumatologie : fracture, entorse, luxation...
Le poignet est souvent mis à rude épreuve dans les gestes du quotidien comme dans la pratique sportive. Lorsqu’une douleur s’installe, elle peut vite devenir handicapante, limiter les mouvements et perturber les activités les plus simples. Ces douleurs peuvent avoir des origines diverses : traumatiques, inflammatoires ou liées à des gestes répétés.
Heureusement, des solutions existent pour soulager ces douleurs et favoriser une récupération optimale.
Accès rapide :
La douleur du poignet peut avoir de multiples origines : traumatique (chute, entorse), surmenage (travail répétitif, écriture) ou pathologies chroniques (syndrome du canal carpien, tendinites, arthrose). Les douleurs mécaniques sont souvent dues à des microlésions tendineuses ou ligamentaires, tandis que les douleurs nerveuses comme le syndrome du canal carpien entraînent engourdissements et picotements dans le pouce, l’index et le majeur .
Les sportifs, ainsi que certaines professions manuelles ou l’usage prolongé de l’ordinateur, sont particulièrement exposés.
Tout individu effectuant des mouvements répétitifs du poignet (peintres, informaticiens, caissiers), les sportifs (gymnastes, haltérophiles) ou ceux souffrant de pathologies dégénératives ou inflammatoires (arthrose, polyarthrite) présentent un risque plus élevé.
Le canal carpien touche plus fréquemment les adultes de plus de 40 ans, les femmes et les personnes obèses.
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La prévention repose sur plusieurs mesures simples. L’ergonomie au poste de travail est primordiale : position de l’ordinateur, repos régulier, pause active. En sport, adaptabilité de la technique (réduire l’extension extrême du poignet lors des pompes, etc.) diminue la charge mécanique.
Le port d’une attelle ou d’un bandage lors d’efforts à risque renforce le poignet et prévient la survenue des blessures.
Le choix du traitement repose sur la nature exacte de la lésion et sa sévérité. Par exemple, une entorse légère ne nécessitera pas la même prise en charge qu’une fracture importante, et les délais de guérison varieront en conséquence.
La première étape consiste à soulager les symptômes et limiter l’aggravation :
Ces mesures sont notamment efficaces pour les entorses ou tendinites débutantes.
La kinésithérapie constitue le traitement de référence pour de nombreuses douleurs du poignet. Grâce à des techniques spécifiques comme les mobilisations articulaires, les exercices de renforcement et les étirements adaptés, elle permet de soulager la douleur, de restaurer la mobilité et de renforcer les structures sollicitées.
Elle contribue également à prévenir les récidives en corrigeant les gestes ou postures à l’origine de la blessure.
Un suivi personnalisé par un kinésithérapeute est donc essentiel pour favoriser une guérison complète et durable.
La douleur au poignet est fréquente et peut résulter de multiples causes : traumatiques, surmenage ou pathologies nerveuses. Les traitements conservateurs, dont la kinésithérapie, sont le plus souvent efficaces. Cette dernière repose sur une évaluation précise, des exercices ciblés, des soins manuels, et un accompagnement ergonomique.
L’objectif est de restaurer la fonction, soulager la douleur et prévenir les rechutes.
Il est recommandé de consulter si la douleur persiste plusieurs jours, s’intensifie, ou s’accompagne de gonflement, de raideur ou d’une perte de mobilité. Un avis médical permet d’éviter l’aggravation et de poser un diagnostic précis.
Oui, certaines douleurs du poignet peuvent être liées à une compression nerveuse, comme le syndrome du canal carpien. Ce type de douleur peut être associé à des fourmillements ou une perte de force dans la main.
Des étirements doux, des exercices de renforcement musculaire adaptés et des mobilisations articulaires prescrits par un kinésithérapeute peuvent aider à soulager la douleur et à améliorer la fonction du poignet.
Oui, en adoptant une posture ergonomique, en utilisant un repose-poignet, en prenant des pauses régulières et en effectuant des exercices de relâchement, il est possible de réduire le risque de douleurs liées à une activité prolongée devant un écran.
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