Rééducation

Posté par Ik Chatenay Kiné

10 février 2025

Rééducation efficace : comment retrouver votre mobilité après une prothèse de hanche

L’Institut de Kinésithérapie vous dit tout sur la Kinésithérapie après prothèse de hanche

La prothèse de hanche est une solution chirurgicale qui vise à traiter des pathologies comme l’arthrose sévère ou les fractures du col du fémur. Cette intervention permet de  restaurer la mobilité et de soulager les douleurs invalidantes. Cependant, le succès de cette opération dépend étroitement d’une rééducation bien suivie. 

L’Institut de Kinésithérapie à Paris , fort de son expertise, accompagne les patients dans ce processus de récupération.

Accès rapide :

Pourquoi la kinésithérapie est-elle essentielle après une pose de prothèse de hanche ?

Après la pose d’une prothèse totale de hanche, la rééducation est indispensable. Négliger cette étape pourrait compromettre les bénéfices de l’opération, provoquer des complications ou altérer les résultats attendus.

Les principaux objectifs de la rééducation sont :

  • Réduire la douleur
  • Récupérer la mobilité et les amplitudes articulaires
  • Renforcer progressivement les muscles, en particulier le quadriceps et le moyen fessier
  • Prévenir les complications , comme les œdèmes ou les luxations
  • Favoriser une reprise rapide et sécurisée des activités quotidiennes

Avec l’accompagnement d’un kinésithérapeute, les patients apprennent les bons gestes pour éviter les positions à risque et maximiser leur rétablissement.

Chaque programme de rééducation est personnalisé en fonction de l’évolution de la guérison et des besoins spécifiques de chaque patient.

Comment se déroule la kinésithérapie après la pose d’une prothèse de la hanche ?

Après une chirurgie de remplacement de la hanche, la rééducation se déroule généralement comme suit :

Premières semaines post-opératoires

Cette phase vise à favoriser la cicatrisation, réduire l’œdème et soulager la douleur.

Différentes techniques sont utilisées :

  • Électrothérapie antalgique : Cette méthode réduit la douleur en agissant sur les récepteurs nerveux et stimule la production d’endorphines, des analgésiques naturels
  • Réduction des douleurs, de l’inflammation et de l’œdème grâce à des techniques comme le drainage lymphatique manuel (DLM), la cryothérapie et la pressothérapie
  • Les mobilisations douces  afin de prévenir les raideurs articulaires
  • Travail musculaire  : Les muscles du quadriceps et du moyen fessier sont sollicités pour prévenir l’amyotrophie
  • Des exercices d’équilibre et de proprioception du membre inférieur pour améliorer la stabilité
  • Apprentissage de la déambulation avec cannes  : Le patient apprend à marcher en sécurité pour éviter les chutes

Phase de récupération articulaire et musculaire

Cette phase est axée sur le renforcement musculaire progressif et l’amélioration de la mobilité.

Les objectifs incluent :

  • Récupérer les amplitudes articulaires
  • Sevrer progressivement les cannes
  • Travailler la proprioception pour améliorer l’équilibre
  • Réapprendre les gestes quotidiens en toute autonomie

Les exercices, tels que le travail sur tapis de sol, le vélo ou l’utilisation de bandes élastiques, permettent de renforcer les muscles en douceur.

Phase avancée

Cette étape vise à permettre au patient de retrouver pleinement ses activités quotidiennes et sportives, en supprimant totalement l’utilisation de la canne.

Le renforcement musculaire en charge est intensifié avec des exercices comme le vélo ou les mouvements debout.

Le travail sur la proprioception et l’équilibre est également renforcé pour aider le corps à s’adapter aux nouveaux schémas moteurs.

Si les objectifs fonctionnels sont atteints, le patient est sensibilisé à l’entretien des résultats grâce à des exercices simples d’auto-rééducation et à une activité physique adaptée, comme la marche ou le vélo. En revanche, si certains déficits persistent, des séances supplémentaires, à raison de 2 à 3 par semaine, peuvent être nécessaires avec un focus particulier sur la qualité des mouvements.

Quand commencer les séances de rééducation ?

La rééducation débute dès le lendemain de l’intervention. Les premières séances, souvent réalisées à l’hôpital, sont suivies d’une quinzaine de séances en cabinet de kinésithérapie.

Idéalement, un programme éducatif peut être initié avant l’opération pour rassurer le patient et lui présenter les étapes postopératoires.

Les conseils utiles pour une reprise opérationnelle rapide

Pour une reprise rapide et efficace après une prothèse de hanche, il est essentiel de suivre certaines recommandations :

  • Effectuer régulièrement des exercices d’auto-rééducation , tels que les flexions ou les rotations des pieds
  • Respecter attentivement les consignes du chirurgien et du kiné pour éviter les complications et garantir une bonne récupération
  • Maintenir une alimentation équilibrée et une hydratation adéquate pour favoriser la régénération des tissus et soutenir le rétablissement
  • Accorder des temps de repos suffisants afin de permettre au corps de récupérer efficacement et d’optimiser les résultats de la rééducation

En conclusion

La kinésithérapie après une prothèse de hanche est indispensable pour maximiser les bénéfices de l’opération. Elle favorise une récupération rapide, une mobilité optimale et une prévention des complications.

À l’Institut de Kinésithérapie à Paris, l’accompagnement personnalisé par des experts garantit une prise en charge adaptée à chaque patient pour un rétablissement en toute sérénité.

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Bibliographie

FAQ

Quand commence la rééducation après la pose d’une prothèse de hanche ?

La rééducation commence généralement dès le lendemain de l’opération avec des exercices simples pour mobiliser la jambe et éviter les raideurs.

Doit-on utiliser des béquilles après l’opération ?

Oui, des béquilles sont généralement recommandées pendant 2 à 6 semaines, selon l’évolution de la récupération et la stabilité de la marche.

Quels sont les mouvements à éviter après l’opération ?

Il est conseillé d’éviter les flexions excessives de la hanche (au-delà de 90°), les rotations internes et les croisements de jambes, afin de limiter le risque de luxation de la prothèse.

Peut-on conduire après la pose d’une prothèse de hanche ?

La conduite est généralement possible après 4 à 6 semaines, lorsque la mobilité et les réflexes sont suffisants.

Peut-on éviter la kinésithérapie et récupérer seul ?

Non, un suivi kinésithérapique est indispensable pour éviter une mauvaise récupération et optimiser les résultats de la chirurgie.

Faut-il continuer les exercices même après la fin des séances chez le kiné ?

Oui, pour entretenir la mobilité et le renforcement musculaire, il est conseillé de poursuivre certains exercices à domicile sur le long terme.

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