Rééducation
Les douleurs des tendons, le lumbago ou encore la sciatique sont des douleurs musculo-squelettiques très fréquentes. Elles concernent près de 8 personnes sur 10 au cours de leur vie. Parmi elles, la tendinite, la sciatique et le lumbago figurent en tête des motifs de consultation.
Souvent sous-estimées, ces pathologies deviennent douloureuses au point d’empêcher la pratique d’un sport… ou tout simplement de vivre normalement. Pourtant, certains signes doivent alerter bien avant ce stade.
Dans nos cabinets IK, nous voyons chaque semaine des centaines de patients qui auraient pu éviter des semaines de douleurs chroniques… s’ils avaient consulté plus tôt.
Accès rapide :
La tendinite correspond à une irritation aiguë du tendon, cette structure riche en collagène qui relie le muscle à l’os. Les zones les plus touchées : l’épaule, le coude, le poignet et le tendon d’Achille. Elle survient souvent après des gestes répétitifs ou un surmenage articulaire. Les sportifs et les personnes exerçant un métier manuel sont les plus exposés.
La sciatique (ou névralgie sciatique) se manifeste par une douleur qui suit le trajet du nerf sciatique : du bas du dos vers la jambe, parfois jusqu’au pied. Cette compression nerveuse provoque des douleurs, des engourdissements, voire une perte de force.
Le lumbago , ou “ tour de rein ”, est une douleur lombaire aiguë survenant de manière brutale. Il s’agit généralement d’une contracture musculaire réflexe. Le patient se sent littéralement “bloqué” dans ses mouvements. Cette crise est fréquente mais très douloureuse.
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Le réflexe : repos, automédication (antalgiques et anti-inflammatoires), parfois quelques étirements ou exercices de kiné trouvés sur Internet. Ce protocole “maison” peut suffire pour une gêne passagère. Mais au-delà de 7 à 10 jours sans amélioration, la douleur n’est plus un simple incident : c’est un signal d’alerte.
Un kinésithérapeute peut mettre en place :
Engourdissements, fourmillements, perte de sensation… Ces symptômes, appelés paresthésies , signalent une atteinte du système nerveux. Ils peuvent s’accompagner d’une perte de force ou d’une sensation de jambe “molle”.
Les paresthésies suivent un trajet précis : fesse, cuisse, mollet, pied. Leur localisation permet d’identifier la racine nerveuse touchée (L5, S1…). Dans certains cas, le pied “tombe” : les muscles releveurs du pied sont atteints, avec un risque important de chute, de séquelles et de complications liées au traumatisme. C’est une urgence chirurgicale : il faut consulter immédiatement.
Le nerf ne tolère pas une compression prolongée. Plus on attend, plus la récupération devient incertaine. D’où l’importance de consulter rapidement.
Les examens recommandés :
Se lever avec appréhension, éviter certains gestes, s’appuyer sur les genoux pour se relever, ne plus se pencher pour ramasser un objet ou pousser une charge…
Si vous modifiez vos habitudes pour éviter la douleur, vous êtes probablement déjà dans un processus de limitation fonctionnelle, avec un risque de chronicisation des symptômes.
Si les douleurs ou la peur d’avoir mal en bougeant vous restreignent au quotidien, alors il est temps de consulter.
Moins vous bougez, plus vous perdez. Le muscle s’atrophie, l’articulation perd en mobilité et en amplitude et devient plus raide dans le secteur libre. Ce cercle vicieux mène à un déconditionnement global et ralentit la récupération.
Les douleurs chroniques sont un facteur bien connu d’anxiété, d’irritabilité, voire de dépression. Il ne s’agit pas de douleurs “dans la tête”, mais d’un impact réel de la douleur sur le cerveau. C’est pour cela qu’une prise en charge globale est nécessaire, avec l’intervention coordonnée de plusieurs professionnels de santé et du sport.
Les professionnels de santé utilisent des échelles validées :
Certains symptômes nécessitent une consultation immédiate aux urgences, sans attendre :
En dehors des situations d’urgence, il reste le contact privilégié pour un bilan complet et une bonne orientation diagnostique.
Ce sont souvent les premiers conseils qu’on trouve sur Internet… mais ce sont aussi les moins efficaces . Le corps est fait pour bouger, et il n’existe pas de “bonne posture”.
L’essentiel : rester actif et mobile au quotidien, même devant un ordinateur ou au bureau.
Reprendre progressivement, renforcer les bons muscles, travailler son gainage et son endurance cardio-pulmonaire : le kiné est votre meilleur allié pour éviter les récidives.
Consultez notre fiche d’exercices (source : fullphysio) notre partenaire
Votre douleur parle. Écoutez-la avant qu’elle ne vous limite.
Les trois signaux d’alerte (douleur persistante, troubles neurologiques, impact fonctionnel) ne sont pas à prendre à la légère. Ils vous indiquent que le corps ne récupère pas spontanément.
Chaque jour compte. Plus la prise en charge est précoce, plus le traitement est simple, rapide et efficace.
Ne laissez pas la douleur s’installer. Agissez aujourd’hui, pas dans un mois.
Une douleur persistante à l’effort ou au repos, une sensation de brûlure sur le tendon et une raideur locale doivent alerter. Si la douleur persiste malgré le repos, une prise en charge est nécessaire pour éviter la chronicité.
Une douleur vive irradiant dans la jambe , souvent unilatérale, accompagnée de fourmillements ou d’engourdissements dans le pied, peut indiquer une compression du nerf sciatique. Si la douleur est invalidante ou s’aggrave, il faut consulter rapidement.
Si le mal de dos ne s’améliore pas après quelques jours de repos , s’il devient aigu au moindre mouvement , ou s’il s’accompagne de troubles neurologiques (perte de force, incontinence) , une consultation est indispensable.
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