Pathologies de la cuisse

Au sport et en dehors, la cuisse peut être le siège d’un certain nombre de traumatismes. Le plus souvent, il s’agit de blessures musculaires, mais elles peuvent aussi affecter le fémur, seul os qui constitue le squelette de la cuisse.

Pathologies de la cuisse | Châtenay-Malabry | Hauts-de-Seine (92)

Généralités

Au sport et en dehors, la cuisse peut être le siège d’un certain nombre de traumatismes. Le plus souvent, il s’agit de blessures musculaires, touchant les quadriceps ou les ischio-jambiers, ou de fractures osseuses, qui affectent le fémur. Le fémur est le seul os qui constitue le squelette de la cuisse. Il s’agit d’un os long, qui peut subir deux types de traumatismes : la fracture du fémur, aussi appelée fracture de la diaphyse fémorale, localisée sur la partie allongée de l’os ; et la fracture du col du fémur, localisée sur la partie haute de l’os, à l’endroit où celui-ci s’articule avec le bassin.


Quelques faits notables sur le fémur et les traumatismes de la cuisse :

  • Le fémur est l’os le plus long du corps humain, mais aussi le plus gros en volume, et le plus résistant aux contraintes.
  • La fracture du col du fémur, qui touche surtout les personnes âgées (plus de 60 ans), totalise environ 80 000 cas par an en France.
  • La fracture du fémur quant à elle, concerne surtout des sujets jeunes, la majorité d’entre eux ayant moins de 30 ans

Diminuer vos douleurs

Quelles sont les causes des traumatismes de la cuisse ?

Malgré leur proximité, les fractures du col du fémur et de la diaphyse fémorale correspondent généralement à des traumatismes différents ; cependant, dans les deux cas, ces blessures nécessitent une prise en charge urgente.

La fracture du col du fémur survient généralement suite à la chute d’une personne âgée, depuis sa propre hauteur. Les troubles de l’équilibre associés au vieillissement sont le principal facteur de risque. D’autre part, si les personnes de plus de 70 ans sont si concernés, c’est parce que leurs os sont plus fragiles en raison de l’ostéoporose ; la tête du fémur étant particulièrement vulnérable, l’ostéoporose ne fait qu’amplifier cette fragilité et donc le risque de fracture.

La fracture de la diaphyse fémorale apparaît chez des sujets généralement plus jeunes, le plus souvent :

  • Suite à un accident de la voie publique
  • Une blessure par arme à feu
  • Ou une chute d’une importante hauteur

Dans bien des cas, elle s’accompagne d’autres lésions parfois graves au niveau des tissus mous.

Quels sont les symptômes des blessures de la cuisse ?

La douleur est le symptôme principal des traumatismes de la cuisse. Elle est généralement très vive, et sa localisation diffère en fonction du type de fracture :

  • Douleur en haut de la cuisse et au niveau du bassin pour la fracture du col du fémur
  • Douleur à la jambe dans le cas d’une fracture de la diaphyse

Dans les deux cas, les patients sont dans l’impossibilité de bouger la jambe blessée ; par ailleurs, la douleur s’accompagne d’autres symptômes comme le gonflement, et un aspect raccourci de la jambe.

Les lésions associées (cutanées, nerveuses, ligamentaires ou encore vasculaires) sont fréquentes et doivent être rigoureusement étudiées.

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie ?

La rééducation a lieu le plus tôt possible après l’opération chirurgicale. Elle est généralement longue, il faut compter entre 3 et 6 mois. Ses objectifs sont multiples :

  • Diminution des douleurs et des symptômes liés à la chirurgie
  • Apprentissage de l’autonomie
  • Rééducation à la marche
  • Lutte contre la rétraction musculaire
  • Lutte contre l’enraidissement des articulations
  • Renforcement musculaire
  • Amélioration de la proprioception

Chez les personnes âgées ayant subi une fracture du col du fémur, une partie de la rééducation est consacrée au travail d’équilibre et à la prévention des chutes.

Concrètement, pendant les séances, le kinésithérapeute a recours à différentes méthodes et techniques :

  • Massages de la cuisse et de la jambe
  • Techniques de physiothérapie visant à réduire les douleurs (notamment la cryothérapie, ou traitement par le froid)
  • Mobilisations du membre inférieur (genou, hanche)
  • Techniques de renforcement musculaire visant tous les muscles de la jambe, du genou et de la hanche
  • Exercices d’équilibre
  • Travail fonctionnel (marche, vélo, course, sauts, montées et descentes d’escaliers…)

Certaines de ces techniques sont passives (le kinésithérapeute met votre jambe en mouvement sans participation active de votre part) et d’autres sont actives (c’est vous qui réalisez les mouvements et exercices). La rééducation se fait toujours de manière progressive.

Pour aller plus loin…

Quels sont les traitements médicaux et chirurgicaux des blessures de la cuisse ?

En cas de fracture, le traitement est chirurgical de manière quasi systématique. Plusieurs types d’opérations peuvent être envisagés, en fonction de la localisation, du type et de la complexité de la fracture, mais aussi d’autres paramètres comme l’âge du patient, son état de santé général et les éventuelles autres lésions.

L’opération la plus couramment pratiquée est l’ostéosynthèse, qui consiste à réaligner et fixer les fragments osseux grâce à des plaques et/ou des vis. Dans certains cas de fracture du col du fémur, la pose d’une prothèse de hanche peut être envisagée.

diagnostic et examens complémentaires

La radiographie est indispensable pour le diagnostic d’une fracture du col du fémur ou de la diaphyse. Elle permet d’observer le trait de fracture, le déplacement, mais aussi les lésions associées. En cas de fracture complexe, un scanner peut être demandé.

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